25 novembre 2006
09 novembre 2006
Récit d'un vol à main armée
A vingt heures précises, M. Pascal VILEO siffla le début d'un simple match de football entre Caen et Créteil. C'est du moins ce qu'il pensait. Il allait en fait arbitrer quelque chose d'exceptionnel.
Normalement, à d'Ornano, Malherbe joue bien, voire très bien. Si en plus, il y a Frederic Danjou dans l'équipe adverse, alors c'est mieux. Mais si en plus, l'équipe en fâce c'est Créteil, alors il y a du match historique dans l'air.
Créteil, dix-septième de Ligue 2, a pour objectif de descendre en National. Mais comme l'entraineur de début de saison, Albert RUST, avait un trop bon classement, ils ont décidé de le changer. Arthur Jorge (photo) est donc arrivé. Lauréat de la plus belle moustache du Portugal pendant douze années consécutives, il a décidé de la raser en arrivant à Créteil, peut être pour que son discours passe mieux, pour préparer le National plus sereinement.
Etait-ce le vieux stock de maillots Nike des années 80 refourgués aux joueurs de Créteil ou alors la menace de revoir pousser la moustache d'Arthur Jorge en cas de défaite qui les a motivés? Toujours est-il que les joueurs de Créteil, localement appelés les Crétois, étaient bien enervés et ont commencé le match comme des vrais joueurs de football. A Créteil, celui qui peut témoigner y avoir vu du beau jeu une fois dans sa vie et bah il est plus tout jeune. Tout le monde a été surpris, à commencer par les joueurs de Caen.
Actions franches pour Créteil :douze.
Parades de Planté :douze moins le poteau et la barre (c'est à peine exagéré).
Actions franches pour Malherbe :quatre.
Parades du goal crétois :non-communiqué.
Au terme d'une action moyennement collective qui a vu un centre imprécis de Florentin mal controlé par Samson qui est, ensuite, venu buté sur le goal crétois, c'est bel et bien Elliot Grandin qui pousse le ballon au fond. Une action certainement travaillé à l'entrainement.
Chaque équipe a touché les montants de manière équivalente, mais c'est Créteil qui en a le plus profité pour travailler les tirs non-cadrés.
Tout cela n'aurait pu être qu'un simple vol, mais avec les circonstances aggravantes (c'était Créteil et Danjou en fâce) et surtout le fait qu'on ait joué comme des jambons, c'est plus qu'un simple vol, c'est un vol à main armée auquel ont assisté les 12970 spectateurs auxquels il convient d'ajouter les quatorze joueurs caennais.
06 novembre 2006
05 novembre 2006
Grenoble, pas plus
Oui, bon, un point, c'est déjà ça, Samson marque un fort beau but, et voilà.
C'est tout, pas plus.