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18 décembre 2006

Istres, le Créteil du Sud

Au même titre que le PSG et l'OM sont censés se concurrencer, Istres n'a été créé que pour faire de même avec Créteil.
Robert-Louis Dreyfus avait payé plus de 150M€ pour acquérir l'OM, mais c'est une autre hsitoire pour Istres. En décembre 1996, le président du Football Club Istres Ouest Provence, Bertrand Bonnet, décida d'organiser le réveillon du nouvel an.
Cotillons et tables en cartons, le club depensa sans compter. En fin de soirée, le président avait une surprise pour les douze invités: avec les 320 francs restant du budget alloué aux transferts, il organisa une partie de chaises musicales avec à la clef, un porc pour le gagnant financé par la forte somme de 320 francs et une surprise pour le perdant.
Et le perdant, ce fut Bertrand Benoît. Il entra dans la salle des fêtes par mégarde pendant la finale de chaises musicales car il venait de tomber en panne juste à côté. Dans la confusion la plus totale, il fut désigné perdant du jeu et se préparait à recevoir la surprise: il venait de gagner le Football Club Istres Ouest Provence.


Créteil, club en bois de la région parisienne venait donc de trouver son voisin du sud: Istres.

En bon président, M. Benoit devait réagir fâce aux mauvaises performances de son équipe. 10 ans après sa prise de pouvoir, le constat est terrible: Istres ne perd pas assez. Voilà pourquoi Jean-Louis Gasset fut licencié et remplacé par René LE LAMER, afin de créer un choc psychologique auprès des joueurs.
Le déplacement à Caen allait donner raison au président: après une mauvaise victoire à Reims, suivi d'un encourageant match nul à domicile fâce à Libourne, c'est bien 4-0 que les Istréens ont ramassé à Caen. Le président ne pouvait cacher sa joie fâce à une équipe istréenne qui est enfin revenue à ses fondamentaux.
Un gardien Riou enfin au summum de ses capacités, qui permet à son équipe d'encaisser trois buts uniquement grâce à sa classe départementale.



Un défenseur Mamoutou Coulibaly (photo) au top de sa forme, qui cru bien récolter un rouge pour rentrer aux vestiaires plus tôt que ses camarades de talent mais du se résigner avec un simple carton jaune. Il a même simulé une depression ainsi qu'une pendaison au filet, mais on connaît la chanson à Istres, le coach ne s'est pas fait avoir et a laissé le chef de sa défense faire subir sa classe légenaire à un stade Michel d'Ornano bouillant, ou pas.

Une victoire nette et sans bavure, comme le 7-2 infligée à Liévin en Coupe de France.
Tout ca sent bon l'Orange de la L1.