Les chants caennais résonnaient encore dans le Stade de la Licorne, que des bastiais se présentaient à Caen, mais pour quoi faire ?
Pour capturer des gens afin de remplir le Stade Furiani de forçe? Non, capturer des gens est interdit en France.
Pour que Casoni visite la Normandie? Ca aurait pu, mais c'est pas ça.
Pour acheter Compan? J'espère pas.
Non, non, c'est bien pour disputer un match de football que le Sporting Club de Bastia s'est rendu à Caen, hier soir.
Des courageux inconscients avaient fait le déplacement jusqu'en Normandie pour voir leur équipe (je n’ai pas mis le verbe "jouer" parce qu’il ne convient pas ici).
De notre côté, un stade plein (les beaufs arrivent quand la première place est en jeu), mais un stade plein quand même.
Le onze-type, celui qui nous conduira tout droit vers notre titre de Champion de L2, était aligné: Planté, Hengbart, Thiam, Sorbon, Seube ce héros capitaine, Gouffran (avoir sa tronche en double page de l'Equipe augmente le melon, attention), Proment, Deroin, Florentin, Mazure et Compan n'avaient plus qu'à s'occuper de ces bastiais.
On domine et on se fait peur, c'est ce qu'on sait faire de mieux. Premier but d'Hengbart, contesté aussitôt par ce connard de Casoni, evidemment.
La photo prouve que c'est un défenseur bastiais qui gêne son propre gardien, la beauté de la défense.
Les taquets de part et d'autre ainsi que les provocations de Meslin (tiens, un autre connard) se succèdent, jusqu'à ce qu'on marque le deuxième but en fin de match, par l'idole Compan.
Les bastiais auront cadré si peu de la partie que je ne m'en souviens même plus.
Victoire méritée, 3 points, ca fait plaisir.